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Lieux de pratique
Pour savoir où s’initier dans la province !

En salle / Structure artificielle d’escalade (SAE)

Sur un site naturel

Sur une structure d’escalade mobile

Équipement de protection individuel

En tant qu’association membre de l’UIAA, la FQME recommande en premier lieu l’utilisation d’EPI détenant le sceau de sécurité UIAA. En l’absence d’un EPI détenant le sceau international, un EPI détenant un sceau de conformité européenne (CE) est adéquat pour assurer la sécurité du grimpeur.

La FQME recommande également que tout équipement d’escalade soit utilisé selon les indications du fabricant. L’utilisateur devrait conserver les notices d’utilisation et tenir un registre de fiches de vérification et d’entretien des EPI pour chaque pièce d’équipement utilisée.

Le Baudrier

Il s’agit du harnais à cuissardes qui permet au grimpeur de s’attacher à la corde, et à l’assureur de fixer son système d’assurage.

La corde

En escalade nous utilisons la corde dynamique de type kernmantle, composée d’une âme dynamique entourée d’une gaine protectrice.

Le choix de la corde va dépendre de votre pratique : simple et d’un diamètre entre 9 mm et 11 mm pour l’escalade sur SAE, hydrofuge pour l’escalade de glace, de 60 m à 70m pour l’escalade extérieure, corde double ou jumelle pour les longues voies, etc.

Les appareils d’assurage

Mis à part le solo intégral, l’escalade est un sport d’équipe. Vous êtes responsable de votre sécurité ainsi que de celle de votre partenaire. Le grimpeur et l’assureur font partie de la même cordée et se doivent vigilance et respect mutuel. Les appareils d’assurage permettent une progression sécuritaire de votre partenaire. Plusieurs modèles sont disponibles (plaque frein, auto bloquant, etc.) selon les situations et les activités. Certains peuvent également être utilisés lors de la pratique du rappel.

Attention, aucun outil d’assurage ne remplace la vigilance et l’expérience !

Le mousqueton

Verrouillables automatiquement, ils limitent son ouverture accidentelle. De différentes formes (en D, poire, oval, asymétrique, maillon), ils doivent tous porter une gravure ou une impression sur l’axe principal indiquant les résistances (en kN) du mousqueton.

La résistance maximale d’un mousqueton dans le sens du grand axe avec le doigt fermé se situe entre 20 et 25 kN.

Les protections fixes

Elles sont composées de petites pièces d’ancrage métalliques permanentes (communément appelés « bolts » ou ancrages) qui, posées dans la roche à intervalles réguliers, réduisent les risques de chutes en premier de cordée.

Elles sont également positionnées au sommet des parois afin de pouvoir y concevoir des relais sécuritaires et ayant un moindre impact sur la nature.

Les coinceurs

Les coinceurs de base sont appelés “nuts“. Ce sont de simples pièces métalliques qui se placent à un endroit où la fissure se resserre.

Il existe des coinceurs à came (appelés « friends ») ou mécaniques, qui sont des systèmes métalliques articulés que l’on coince dans les fissures du rocher constituant ainsi un point d’assurage temporaire. Il existe plusieurs tailles de coinceurs, selon la largeur de la fissure.

Le casque d’escalade

Il protège des blessures à la tête et réduit les chocs qui pourraient avoir des conséquences sur le reste de votre corps.

Le règlement de sécurité oblige son port pour l’escalade de glace et le préconise fortement pour l’escalade de rocher.

Le matériel

Les chaussons d’escalade

Très ajustés et possédant une semelle en gomme, leur port et leur rigidité offrent le soutien nécessaire pour tenir sur des prises parfois minuscules. Indispensables à la pratique de l’escalade sur SAE et rocher, demandez conseil au vendeur, car certains souliers se détendent plus que d’autres.

La magnésie

Elle est utilisée pour absorber la transpiration et faciliter l’adhérence sur les prises.  Il s’agit principalement de carbonate de magnésium, mais on y ajoute souvent du sulfate de magnésium qui agit comme agent séchant.

Les dégaines

Une dégaine est composée de deux mousquetons reliés par une courte sangle. Elle sert à assurer la progression du grimpeur en premier de cordée lorsqu’il pose la dégaine dans une plaquette, dans un scellement ou un point de protection naturel.

Les types d’escalade

Escalade libre

Sous-ensemble de disciplines où le grimpeur n’utilise que sa force et son adresse pour gravir une paroi, en utilisant les aspérités et fissures du rocher, sans l’utilisation d’équipements intermédiaires pour faciliter son ascension.

L’utilisation d’équipements de protection, permanents ou amovibles, est uniquement pour éliminer ou réduire les conséquences d’une chute.

Escalade de glace

Discipline de l’escalade qui consiste à grimper, à l’aide de l’équipement approprié (piolets, crampons, vis à glace), des parois recouvertes de glace ou des cascades (chutes) gelées.

Ce type d’escalade peut se pratiquer suivant la même approche qu’en escalade traditionnelle ou en moulinette.

Escalade traditionnelle

Discipline où le grimpeur installe des protections amovibles au cours de son ascension et s’élève au-dessus de ces dernières. Ces protections amovibles sont généralement retirées après le passage d’une cordée. Certains passages d’une voie, difficilement protégeables avec des protections amovibles, peuvent contenir des ancrages artificiels installés en permanence.

Certaine région utilise la désignation : voies à protections mixtes, mais celles-ci doivent tout de même êtres entamées avec une préparation et une connaissance en escalade traditionnelle.

Escalade mixte

Discipline de l’escalade qui consiste à grimper des portions de glace et de rocher (dry-tooling), en proportion variable, à l’aide d’équipement utilisé en escalade de glace (piolets, crampons, etc.) et à protéger à l’aide des techniques spécifiques à l’escalade de glace et/ou rocher, selon la surface gravie.

Escalade sportive

Discipline où le grimpeur installe des dégaines qui lient sa corde à des ancrages permanents préinstallés le long d’une voie.

Escalade artificielle

Discipline où le grimpeur utilise différents équipements et artifices (pitons, coinceurs, cordes, étriers, etc.) comme points de contact intermédiaire avec le rocher pour s’élever et progresser vers le haut d’une paroi.

Techniques de progression

Les grimpeurs, généralement jumelés deux par deux, sont reliés entre eux par la corde
(”cordée”), l’un assurant l’autre et chacun étant responsable de la sécurité de l’ensemble

Escalade en tête

Escalade en moulinette

Escalade de bloc

Escalade en solo

Escalade en solo intégral